Comment communiquer avec une personne en fin de vie ?

Qu’ il s’agisse d’une personne âgée ou d’une personne atteinte d’une maladie incurable au stade final, la fin de vie est un sujet qui pose de nombreuses questions à la personne concernée, à son entourage et à la profession médicale qui l’accompagne. Choisir sa fin de vie et obtenir un soutien personnalisé peut permettre au patient d’appréhender de manière plus sereine cette épreuve et apaiser certaines angoisses.

Aujourd’hui, un nombre croissant de personnes âgées choisissent de retourner leur dernier souffle dans l’intimité de leur maison entourée de leurs proches. Ces dernières années, beaucoup de progrès ont été réalisés pour respecter la volonté des patients tant au niveau législatif qu’en ce qui concerne le soutien des soignants et la mise en place d’équipes de soins palliatifs à domicile qui prennent la relève de la profession médicale présente en milieu hospitalier ou gériatrique. ADIAM est impliqué dans l’offre de services d’aide à domicile pour les personnes âgées à Paris mais aussi pour les personnes atteintes de maladies incurables dans les dernières étapes.

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Quelles sont les conditions d’entretien ou de retour à la maison ?

La décision de maintenir ou de retourner à la maison d’une personne à la fin de sa vie doit être prise collégialement par le patient lui-même, ses proches et les médecins, compte tenu de tous les paramètres qui faciliteront cette période douloureuse et assureront un maximum de confort pour le patient et sa famille. Un bon soutien à la fin de la vie exige une coordination et une communication régulière entre tous les acteurs qui entourent les personnes âgées.

Dans le cas du retour au domicile d’un patient hospitalisé, la validation de son projet de fin de vie aura évidemment lieu dans le cas où le séjour en service de gériatrie ou en milieu hospitalier n’est plus essentiel. Les équipes hospitalières et le personnel mobile des soins de santé se coordonneront et s’organiseront avec la famille qui rentre chez eux de leur être cher.

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Soins à domicile

Les personnes en fin de vie, en particulier celles qui souffrent de maladies terminales comme le cancer, ont besoin d’un traitement ou de soins palliatifs pour soulager leurs souffrances physiques et psychologiques.

Ces soins peuvent être fournis par des infirmières libérales, des services d’hospitalisation à domicile ou d’autres établissements qui déménagent dans le ou par la famille qui sera en mesure de prendre soin d’une partie des soins quotidiens. Afin de maximiser la dignité de la personne à la fin de leur vie, les infirmières peuvent également aider la famille à faire les toilettes quotidiennes de leur parent malade.

Soins palliatifs

Les soins palliatifs en France se sont développés ces dernières années pour des soins plus intégrés et plus adaptés aux besoins des malades et de leur environnement.

L’ objectif est d’assurer une meilleure qualité de vie au patient lorsque toutes les solutions thérapeutiques ne sont plus efficaces.

Les soins palliatifs peuvent être dispensés dans les établissements de santé, l’ hospitalisation à domicile (HAVE), à domicile (à l’exclusion de l’HADP), dans l’Ehpad ou dans une maison de soins infirmiers.

De plus en plus de Français veulent mettre fin à leur vie à la maison, par conséquent, la fin de la vie en soins palliatifs à domicile peut être considérée dans un cadre réglementé et sur la décision du médecin. En particulier, l’intervention des HAD ou des Services infirmiers à domicile (SSIAD) ou des professionnels libéraux (médecins, infirmières…) doit être impliquée. L’organisation des soins palliatifs à domicile nécessite une coordination entre les différents intervenants et sera supervisée par le médecin traitant. Cela nécessite également un investissement important de la part de la famille.

Comment la famille proche peut-elle aider et s’adapter ?

Bien qu’il existe aujourd’hui des services pour faciliter le maintien des personnes isolées à la maison, de nombreuses personnes à la fin de leur vie sont accompagnées de leurs proches. Pour qu’un projet de fin de vie à la maison naisse et qu’il soit mieux vécue par tous les intéressés, il est préférable que l’aidant ne soit pas seul. Partager les difficultés de la vie quotidienne aux côtés de ses parents en fin de vie permet à l’entourage de pouvoir tenir psychologiquement et physiquement plus longtemps et gérer les événements de manière plus sereine.

Le personnel médical accompagnant la famille peut également fournir soutien psychologique si nécessaire afin de résoudre des problèmes parfois douloureux. D’ailleurs, suite au décès du patient, les soignants accompagnent aussi les proches dans leur cheminement de deuil.

De plus, il est avantageux pour les soignants de maintenir des activités à l’extérieur du domicile du patient et de maintenir un rythme de vie le plus proche de celui qu’ils avaient avant de prendre soin de leur être cher. Il est essentiel de fournir un environnement dynamique et familier à la personne en fin de vie tout en lui permettant de prendre du recul sur la situation. L’entourage qui accompagne et assiste la personne à la fin de sa vie peut bénéficier d’un congé spécial appelé « solidarité familiale » que l’employeur devra accepter.

Attention en termes de santé mentale et émotionnelle

Les soins de fin de vie comprennent également la prise en charge de la détresse mentale et émotionnelle. Une personne éveillée vers la fin de sa vie peut se sentir déprimée ou anxieuse, ce qui est compréhensible. Il est important de traiter la douleur émotionnelle et la souffrance. Encourager les conversations sur les sentiments peut aider. De psychologues à domicile Spécialisé dans les problèmes de fin de vie peuvent vous conseiller.

Une personne en fin de vie peut également avoir des préoccupations et des préoccupations particulières. Il peut craindre l’inconnu ou s’inquiéter de ceux qui restent. Certaines personnes ont peur d’être seules à la toute fin. Ce sentiment peut être aggravé par les réactions de la famille, des amis et même de l’équipe de soins. Par exemple, lorsque la famille et les amis ne savent pas comment aider ou quoi dire, il arrive qu’ils cessent d’y aller. Ou, quelqu’un qui commence déjà à pleurer peut développer un blocage et arrêter de visiter la personne à la fin de la vie.

Le simple fait de tenir les mains, de toucher ou de masser doucement peut faire sentir une personne en contact avec ceux qu’elle aime. Cela peut être très apaisant. Réchauffez vos mains en les frottant ensemble ou en les versant sous l’eau chaude.

Essayez de créer une atmosphère réconfortante. Rappelez-vous que l’écoute et la fréquentation peuvent faire une différence.

Certains experts suggèrent que lorsque la mort est très proche, la musique à faible volume et l’éclairage doux sont apaisants. En fait, vers la fin de la vie, la musicothérapie pourrait améliorer l’humeur, aider à la relaxation et réduire la douleur. Écouter de la musique peut aussi évoquer des souvenirs que les personnes présentes peuvent partager. Pour certaines personnes, il est important de minimiser les bruits gênants tels que les téléviseurs et les radios.

Souvent, il suffit d’être présent. Il peut ne pas être nécessaire de remplir le temps nécessaire pour une conversation ou une activité. Votre présence tranquille peut être un cadeau simple et profond pour un membre de la famille ou un ami en fin de vie.

Sédation profonde et continue

Pour certains patients atteints d’ une maladie grave , la fin de vie est une période particulièrement difficile. Ils peuvent souffrir de terribles douleurs pendant les heures précédant leur mort (environ 12% des Français sont dans ce cas).

Dans cet esprit, la loi Claeys-Leonetti, entrée en vigueur le 2 février 2016, permet aux patients avancés ou terminaux de demander une sédation profonde et continue jusqu’à la mort en cas de grande souffrance. Ce n’est pas un droit. de souffrir jusqu’à ce que tu meures.

La sédation profonde et continue jusqu’à la mort signifie que le médecin dort le patient afin qu’il ne souffre pas inutilement à la fin de sa vie. Il permet au patient en fin de vie d’avoir une mort apaisée sans souffrir.

Il est nécessaire de bien distinguer la sédation et l’euthanasie. Contrairement à l’euthanasie, la sédation ne devrait pas causer la mort.

La fin de la vie d’un être cher est une période difficile pour le patient ainsi que pour l’entourage. Le dialogue et la communication sont importants pour connaître les souhaits du patient et l’accompagner de la meilleure manière possible dans cette épreuve.

La fin de vie et la question de l’assurance funéraire

Soutien à domicile, traitement palliatif, soins psychologiques, implication de parents comme soignants : la question de la fin de vie est de plus en plus centrale dans la prise en charge des personnes âgées — en tant que patients incurables. En plus de l’organisation des soins et de l’équipement de la maison, il y a aussi le problème du confort physique et mental de l’individu. Comprendre vos émotions, écouter ses alarmes, calmer ses soucis : parmi eux, vient souvent le souci d’organiser ses funérailles pour soulager l’entourage quand vient le temps .

La chose n’est pas anodine ; les funérailles sont d’environ 3300 euros, une crémation à moins de 3600 euros. De plus en plus de personnes âgées anticipent cette date limite en établissant leurs derniers souhaits par écrit, en orchestrant leurs funérailles avec les professionnels qu’ils ont choisis, ou même en souscrivant une assurance funéraire en amont pour financer des avantages coûteux.

En 2014, 3,9 millions de Français avaient contracté un produit de ce type en capital ou prestation. Un nombre qui ne cesse de croître et pose quelques questions, surtout lorsque l’abonné arrive à la fin de son existence.

  • Son contrat est-il à portée de main ? A-t-elle été mise à jour ? Modifié ? Les bénéficiaires sont-ils informés et Connaissant ?
  • S’ il souhaite souscrire, quelle formule devrait-on utiliser ? A-t-il encore l’âge de le faire ? Accepterons-nous de l’assurer quand il est malade ou vieux ?
  • Quel assureur se tourner pour trouver les meilleures offres à des prix raisonnables ? Quelle est la période d’attente ? Quelles sont les exclusions ? Comment organiser le calendrier de règlement ?

Tous ces points doivent être abordés, surtout si l’abonné est sous tutelle, ce qui arrive souvent pour les gens à la fin de leur vie. Aujourd’hui, la loi autorise les tuteurs à mettre en place une assurance de ce type dans certaines conditions que vous devez savoir… tout comme les autres particularités de ces contrats, et comment les approcher : comparer, discuter, demander des devis aux normes… bref un vrai travail de fourmi que les parents devront faire pour soutenir la personne âgée efficacement et empêcher qu’elle ne soit floue.

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