À quel âge faut-il vendre son bien en viager ?

L’âge auquel il faut vendre son bien en viager dépend de bien des facteurs. Il parait intéressant de vendre son bien en viager à partir de 70 ans et jusqu’à 85 ans, car les rentes viagères sont bien plus élevées ensuite. Voyons ensemble quels sont les facteurs qui influencent le prix de la vente en viager, ainsi que les obligations liées à ce type d’achat, que ce soit pour le vendeur et l’acheteur.

Quel âge faut-il avoir pour vendre son bien en viager ?

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La vente en viager est un dispositif qui permet aux personnes âgées de vendre leur logement et de recevoir une rente viagère, jusqu’aux termes du contrat. Le prix d’achat dépend donc principalement de l’âge du vendeur au moment de la signature.

Définition de la vente en viager

La vente en viager fait référence à un type spécifique de transaction immobilière où un particulier âgé cède son bien immobilier contre le versement d’un bouquet initial et d’une rente versée mensuellement jusqu’à son décès. Dans ce cas, l’acheteur devient propriétaire du bien avec les droits et obligations qui en découlent – le crédirentier.

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Comment le prix de vente est-il déterminé ?

Le prix varie selon l’âge du vendeur au moment de la vente, car plus il vieillit et plus sa durée de vie restante diminue. Plus cette durée est courte, moins le prix sera élevé !

Il est important de souligner que le montant payé par l’acheteur comprend une partie appelée « bouquet » – payée immédiatement lors de la signature de l’acte – et une partie sous forme d’une rente versée pendant toute la durée estimée qu’aura encore le vendeur à vivre.

Quels sont les droits et obligations des parties ?

Le vendeur est libre de ses actes et n’est pas tenu par des règles contraignantes. Par conséquent, il peut conclure un contrat avec qui bon lui semble, du moment que cette personne souhaite investir en viager.

Cependant, il existe des cas où certaines conditions doivent être respectées pour protéger les intérêts des parties, comme dans le cadre d’un contrat signé entre parents et enfants. En ce qui concerne le crédirentier – c’est-à-dire celui qui reçoit les paiements – il doit respecter certaines charges jusqu’à expiration du contrat, telles que celles liées à la maintenance, à l’assurance ou aux impôts locaux.

Quels sont les avantages et les inconvénients de la vente en viager ?

 

Avantages pour le vendeur

Bénéficier d’une personnelle supplémentaire : En tant que créancier, le vendeur reçoit régulièrement une rente viagère qui lui est versée mensuellement jusqu’à son décès. Il peut donc vivre ses dernières années de manière sereine et à l’abri du besoin.

Éviter les taxes : Le vendeur n’est pas tenu de payer des taxes sur la somme reçue, car elle doit être considérée comme un revenu et non une plus-value.

Inconvénients pour le vendeur

Le prix ne représente pas la valeur réelle du bien : La rente viagère que reçoit le vendeur est bien inférieure à la valeur du bien au moment de la vente et il est impensable qu’il puisse obtenir un bouquet initial très important en échange du logement cédé.

Avantages pour le crédirentier

L’accès à un bien immobilier sans avoir à rembourser un prêt bancaire : En achetant un bien immobilier en viager, le crédirentier peut acquérir un logement sans avoir à contracter de prêt auprès d’une banque et ainsi sans devoir payer des intérêts.

Inconvénients pour le crédirentier

Le risque lié à l’espérance de vie : Le montant de la rente viagère versée par le crédirentier varie selon l’espérance de vie du vendeur, ce qui implique une certaine part de risque pour l’acquéreur si le vendeur vit plus longtemps que prévu. De plus, si le vendeur meurt avant que toute la somme due n’ait été versée, l’acheteur perdra automatiquement sa propriété.

Quels sont les conseils à suivre avant de vendre son bien en viager ?

La capacité financière :

·       Savoir si on dispose des fonds suffisants pour couvrir les frais liés à la vente

·       Déterminer si on peut se permettre de faire face aux coûts supplémentaires pendant toute la durée estimée de vie restante

Les impôts :

·       Prise en compte du fait que l’on peut être exempt de certains impôts grâce à cette formule d’achat-vente.

Évaluer sa situation personnelle :

·       La décision finale appartient exclusivement au vendeur – prendre conscience que l’on est libre de sa décision

·       Savoir que l’on peut faire un essai avant d’opérer la vente – pouvoir se retirer à tout moment.

Évaluer sa situation familiale :

·       Prendre en compte les conséquences que la vente en viager aura sur ses descendants

·       Savoir quels effets cette décision aura sur le bien-être de ceux qui nous entourent et des membres de votre famille

Évaluer sa situation juridique :

Se renseigner sur les questions juridiques liées à la vente et prendre conseil auprès d’un avocat spécialiste du droit immobilier.

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