Qui paie les frais de tutelle ?

Toute personne sous tutelle, tutelle ou garantie judiciaire jouira d’une protection juridique.

Sur un pied d’égalité, chaque citoyen jouit de droits. Elles sont donc difficiles à exercer lorsque l’individu n’est plus en mesure d’agir dans son propre intérêt. C’est pourquoi la loi permet aux individus en difficulté d’être entendus et secourus grâce à une protection juridique. Une personne mandatée par le législateur aide ainsi la personne aidée à prendre des décisions et à d’autres actes graves de la vie citoyenne (le mot sérieux étant un mot que le législateur utilise pour signifier une grande importance). La portée de cette précaution juridique s’étend donc à l’organisation des funérailles.

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Protection juridique Définition

La protection juridique est envisagée lorsqu’une personne est jugée « incapable de subvenir à ses seuls intérêts en raison d’une altération médicalement évidente de ses facultés mentales ou de ses facultés corporelles de façon à empêcher l’expression de sa volonté » (art. 425 du le Code civil).

Conformément à sa mission de défense des droits et libertés, le pouvoir judiciaire statue au cas par cas, en préservant l’autonomie de la personne sous protection juridique. Ce dernier bénéficiera donc d’une protection sur mesure et établie avant tout dans son intérêt.

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La demande est adressée au juge de tutelle de la Magistrate Court (celui dont dépend l’adulte à protéger). La protection juridique peut être demandée par :

  • la personne elle-même,
  • le conjoint est
  • un membre direct de la famille (descendants, ascendants, frères et sœurs),
  • une personne ayant des relations stables et étroites avec l’adulte
  • curateur (si une curatelle a déjà ouvert)
  • l’agent spécial (si une sauvegarde de la justice a déjà institué)
  • le ministère public

Dans des cas exceptionnels, comme un accident grave, le personnel médical peut également invoquer le régime de protection juridique le plus approprié (souvent en cas d’urgence, ce sera la garantie de la justice).

Formulaire de demande  : la demande écrite doit contenir l’état civil de la personne à protéger, les raisons de la demande (souvent légitimé par un certificat médical officiel) et les coordonnées des membres de l’entourage.

Le juge recevra la personne concernée et les divers membres de la famille qui peuvent faire la lumière sur la situation à l’audience , non public, et après avoir pleinement évalué le dossier, prendra la décision la plus appropriée.

À un décès

Ces dispositions légales empêchent l’assistance dans les circonstances graves de la vie de la personne protégée. Y compris son disparition. L’objectif du législateur est d’apporter une réflexion et une action supplémentaires des représentants désignés (tuteurs, curateurs, mandats…) qui travailleront dans le bien de la personne concernée. Cette mission de protection et d’accompagnement s’applique à toute la vie de la personne concernée. Par conséquent, en cas de décès de l’agent, le juge nommera automatiquement une nouvelle personne pour obtenir la protection juridique dans les meilleures conditions.

Elle se poursuit même après le décès de la personne protégée, car par la suite la mémoire et les souhaits du défunt doivent être respectés et exécutés. Le mandataire s’assurera donc de la bonne exécution du testament et des derniers souhaits de la personne décédée. Article 1215 du Code de procédure civile :

En cas de décès d’un adulte soumis à une mesure de protection exercée par un représentant judiciaire pour la protection des adultes, celui-ci peut, en l’absence d’héritiers connus, saisir le notaire du défunt pour le règlement de la succession ou, à défaut, demander au président de la chambre départementale des notaires d’en désigner un.

En ce qui concerne les pensions, certains juges décident de ne pas valider la souscription aux contrats de pension lorsqu’ils ont été signés par l’agent. Le consentement libre et éclairé reste à prouver parce que l’adulte protégé est, par définition, incapable de conclure de tels contrats.

Il existe quatre types de protection juridique, en fonction du degré de détresse de la personne à protéger.

Du plus lourd au plus léger, Advitam explique les portées de chaque régime.

Tutelle Définition

La tutelle est destinée aux personnes :

  • Dont les facultés mentales sont altérées par une maladie.
  • Victimes d’un handicap ou d’un affaiblissement dû à l’âge.
  • Présenter une altération des facultés corporelles qui empêchent l’expression de la volonté.
  • Le général dont l’état résulte de la mise en danger de l’exécution des obligations familiales.

Il existe trois types de tutelle :

Tutelle avec conseils familiaux

En d’autres termes, « complet » ou « famille » désigne le conseil de famille (composé de 4 à 6 membres nommés par le juge de tutelle). Le conseil choisit un tuteur et un subrogate, dont la mission sera de surveiller les activités du tuteur. Ce dernier peut agir seul pour les actes administratifs de routine (facture, comptes courants…), mais doit obtenir l’accord du conseil de famille pour tous les actes les plus graves. Si nécessaire, il peut être rémunéré si le président du conseil (le juge de tutelle) en décide ainsi.

Administration juridique sous contrôle judiciaire

Sans conseil de famille, le juge choisit l’ « Administrateur juridique » de l’adulte, qui ne peut accomplir que des actes conservateurs. Pour tout autre acte, il devra demander l’accord du juge. Le subrogate tuteur n’est pas obligatoire dans cette mesure.

Tutelle confiée à un professionnel

Lorsqu’ aucun membre de la famille n’est jugé apte à être tuteur, l’adulte est pris en charge par un tuteur professionnel appelé « agent légal pour la protection des adultes ». Une liste est établie chaque année par le préfet et validée par le procureur de la République. Travaillant dans une association de tutelle ou dans un établissement de soins, le représentant judiciaire est délégué à la tutelle ou exerce à titre privé. Il est désigné pour les patrimoines modestes et assure donc leur bonne gestion. Sa rémunération dépend de la décision du juge, du patrimoine qu’il prend donc en charge.

À un décès

En cas de décès de la personne protégée, les dispositions légales permettent au tuteur de décider du sort du patrimoine dans son ensemble.

La curatelle Définition

La tutelle est une protection juridique accordée, lorsque la sauvegarde de la justice est jugée insuffisante pour l’intérêt du sujet. La tutelle n’est possible que lorsque la déficience de la personne concernée a été prouvée . Au moyen d’un certificat délivré par un médecin (ce médecin appartenant à une liste préparée par le Procureur de la République), qui décrira en plus des modifications, les prévisions de l’évolution de la maladie. Il y a plusieurs degrés de curatelle qui sont :

La simple curatelle

Les actes considérés comme relevant de la gestion quotidienne de la vie civile sont autorisés (art. 440 du Code civil). D’autre part, les actes de disposition, qui sont plus graves, doivent être assistés par le fiduciaire désigné. Tout acte considéré comme préjudiciable aux intérêts de la personne protégée peut être abrogé.

La curatelle

Dans le cas où les circonstances ne se sont pas améliorées, le juge des tutelles peut décider de mettre à jour et renforcer la tutelle précédemment établie.

Tutelle renforcée ou aggravée

Ces mesures concernent, en particulier, les salaires perçus par la personne à protéger. Le curateur assumera donc la responsabilité de la gestion financière actuelle, puisque la personne sous tutelle montre un comportement déviant.

En l’absence d’une personne capable de devenir curateur par le juge dans l’entourage du protégé, il est possible de recourir à un curateur choisi par le juge, qui sera rémunéré arbitrairement par les comptes de la personne à protéger. Le juge peut également nommer, si nécessaire, un syndic subrogate chargé de superviser les actes accomplis par le curateur ou de le remplacer en cas de conflit d’intérêts.

À un décès

Les personnes sous tutelle jouissent d’une liberté modérée et n’ont pas toujours l’esprit de sujets importants, comme leur disparition future. C’est pourquoi le choix du conservateur est très étudié. Le décès de l’adulte protégé ne met pas en danger la propriété de l’adulte protégé.

La sauvegarde judiciaire Définition

La sauvegarde judiciaire est une mesure temporaire. En cas d’urgence, la justice et les proches agissent dans l’intérêt de la personne à protéger pour une période limitée à un an renouvelable. Pendant cette période, le moyen d’âge peut conserver une certaine autonomie, dans la plupart des cas, en tant que personne non protégée. Il ne peut accomplir aucun des actes pour lesquels l’agent spécial a été désigné et ne peut pas divorcer autrement.

À un décès

Si la personne placée sous la protection de la justice meurt, il est peu probable que les dispositions légales aient été oubliées. En effet, le caractère urgent et souvent hospitalier de cette mesure permet d’envisager les scénarios les plus déroutants pour la personne. Les derniers souhaits, directives préalables et auront donc normalement été traités.

Le mandat pour l’avenir protection Définition

Elle peut être établie par la personne concernée ou par les parents d’un enfant. Le mandant choisit donc un agent qui s’assurera de la personne à protéger (elle-même ou ses enfants) et de tout ou partie du patrimoine qui y est associé. Cette prédisposition est prise par le mandant pour éviter de subir des poursuites judiciaires (audience de tutelle).

Il existe deux types de mandats de protection futurs.

Le mandat de protection future notarié

Il s’agit d’un acte écrit, qui est obligatoirement authentifié par un notaire. C’est le cas en particulier des mandats confiés par les parents à l’égard de leur enfant. L’agent aura la plus grande possibilité d’action (seule interdiction : la vente et la vente de la propriété du patrimoine du mineur).

Le mandat de la protection future sous le seing privé

Les trois signatures obligatoires sont celles du mandant, du mandataire et du personne nommée pour contrôler l’agent. La signature supplémentaire apposée à l’acte peut donner lieu à deux types de mandat privé :

  • mandat de protection future manuscrit mandat de protection future
  • mandat selon le modèle imposé par décret (que vous pouvez télécharger ici).

La validation de cet acte se fait par des moyens fiscaux administratifs et son application prend effet lorsque le mandant est désigné comme incapable ou à la date qu’il a préalablement validée. Seules les obligations actuelles (gestion des revenus et autres activités civiles) seront assumées par l’agent. Le juge n’interviendra que si l’exécution du mandat s’avère difficile.

À un décès

Cette mesure de protection est généralement envisagée lorsqu’un décès doit survenir. La précaution permet d’assurer tous les aspects de la vie de la personne si elle n’a pas de tuteur ou décède. Le mandat de la protection future est intrinsèquement adaptés à l’éventualité de la mort.

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