Une personne malade est aussi la femme de quelqu’un, la mère de quelqu’un, l’amie de quelqu’un. Apprendre le cancer d’un être cher est accablant pour ceux qui l’entourent. Et on s’interroge très souvent sur son rôle à jouer lors de cet événement difficile. Comment pouvons-nous réagir et agir face au cancer de celui qui est si proche de nous ? Comment soutenir avec amour et justesse l’un des siens ?
Voici quelques conseils et outils pour passer par ces épreuves avec plus de sérénité et trouver votre place avec celui que nous aimons.
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Plan de l'article
- 1. Comment réagir à l’annonce du cancer ?
- 2. Accompagner la vie quotidienne de la maladie, et communiquer en toute liberté
- Accompagner physiquement à des rendez-vous médicaux
- Adaptez et intégrez cette nouvelle vie dans la communauté médicale en même temps que votre bien-aimé
- Maintenir et nourrir le dialogue autour de la maladie, éviter les tabous
- Permettez-lui d’échapper au traitement quotidien
- Partagez des moments de complicité avec deux !
- 3. Déculpabiliser et penser (aussi) à propos de soi-même
1. Comment réagir à l’annonce du cancer ?
Annoncer le cancer est une épreuve pour la personne malade. Elle doit non seulement faire face aux réactions de son entourage, mais aussi se prendre, par cette annonce, pleinement consciente du diagnostic. Ainsi, en tant que parent, certains comportements simples peuvent contribuer à rendre ce moment moins difficile.
adopter un comportement mesuré
Tout d’abord, mesurez autant que possible vos réactions à l’annonce de la maladie. Un comportement désolé causerait de plus en plus d’anxiété pour le patient. Inversement, rassurante avec trop d’efforts pourrait donner l’impression de minimiser ce qu’elle vit et est sur le point de faire face. S’il n’y a pas de « bon comportement », alors obtenir une réaction modérée reste la plus sage. Et surtout, soyez vous-même, parce que c’est en effet vous, et votre personnalité qu’elle connaît si bien, qu’elle aura besoin.
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Écouter sans interrompre
Ensuite, donnez-lui le temps de s’exprimer, demandez-lui sur le diagnostic et comment cela se sent. Cela lui montrera non seulement tout l’intérêt que vous avez pour lui et permettra également à votre bien-aimé d’externaliser ses nombreuses émotions. Ne parlez pas trop, pour lui donner le temps de se livrer, mais ne restez pas stupide comme une carpe non plus, cela pourrait augmenter l’anxiété et le malbien-être.
Montrez que vous êtes présent pour l’accompagner et la soutenir psychologiquement
Enfin, vous pouvez lui rappeler (confirmez-le !) qu’il/elle n’est pas seul et que vous serez là, à ses côtés, pour vivre tous les stades de la maladie. Tu es tellement plus fort quand on est soudés.
2. Accompagner la vie quotidienne de la maladie, et communiquer en toute liberté
Cancer, traitements… votre bien-aimé est, à bien des égards, affaibli physiquement et psychologiquement. Tout au long de la maladie, l’accompagnement de son entourage est donc plus que précieux.
Accompagner physiquement à des rendez-vous médicaux
Pour aider votre bien-aimé, par exemple, vous pouvez offrir, en fonction de votre disponibilité, de l’accompagner à certains rendez-vous médicaux. Cette présence physique aidera à réduire son anxiété, surtout lors des premiers rendez-vous. Il peut également vous permettre de relayer et d’interpréter les diverses informations fournies par les médecins ainsi que de poser des questions à l’aidant, alors qu’il est souvent difficile pour le malade de garder suffisamment d’énergie pour cela.
Adaptez et intégrez cette nouvelle vie dans la communauté médicale en même temps que votre bien-aimé
un Vous êtes touché par ce changement dans la vie au moins les deux. Autant que vous vous intégrez à deux en vous informant sur les traitements offerts (par exemple : sur le site « proche des malades ») et en discutant avec votre bien-aimé, intéressé par les personnes qui la suivent, mémorisant les noms des différents acteurs,… En bref, soyez intéressé par ce que votre bien-aimé traverse, ce sont des comportements qui soutiennent votre proche de l’idée qu’il/elle n’est pas seul dans cette épreuve.
Maintenir et nourrir le dialogue autour de la maladie, éviter les tabous
Cela semble évident, mais il faut le garder à l’esprit. Tout au long de la maladie, il est essentiel de maintenir un véritable dialogue régulier et approfondi avec votre bien-aimé afin de comprendre ce qu’elle peut attendre de vous, ce qu’elle ne veut pas entendre, les tabous qu’elle ne veut pas introduire, pour repérer les moments où elle a besoin de vous et ceux, au contraire, où il est préférable de vous effacer. En lui posant des questions sur ses attentes, vous éviterez, en voulant bien faire, d’adopter des comportements qui pourraient être gênants.
Permettez-lui d’échapper au traitement quotidien
Enfin, c’est le rôle de l’entourage d’encourager la personne atteinte d’un cancer, de poursuivre des activités professionnelles et personnelles, de planifier des projets, de satisfaire les désirs, bref… de continuer à vivre pleinement, malgré la maladie !
Partagez des moments de complicité avec deux !
Étonné, si la maladie est douloureuse pour la femme malade et ses proches, elle leur offre également la possibilité de construire des liens plus forts. Appliquer le vernis de son ami (il semble qu’au MÊME, nous faisons de très beaux vernis naturels adaptés aux besoins des femmes dans le traitement du cancer ;)), masser sa femme, maquiller sa mère… syntoniser dans des moments simples avec deux, tandis que la délicatesse, fera d’elle (et vous le ferez !) le plus grand bien.
3. Déculpabiliser et penser (aussi) à propos de soi-même
Ne vous laissez jamais envahir par un sentiment d’impuissance
« Je ne fais jamais rien de bien ! « : Il n’est pas rare en tant que parent d’avoir le sentiment de ne jamais atteindre satisfaire pleinement les besoins de l’autre. Ce sentiment d’impuissance doit encourager le dialogue. Parlez-lui de votre sentiment, elle va sûrement vous rassurer et accordera plus d’attention à ce qu’elle peut dire ou faire, et qui à peine vous ressentez. Essayez également d’être VRAIMENT pardonnant à votre bien-aimé, qui traverse des moments particulièrement difficiles, mais aussi envers vous-même : en tout cas vous faites de votre mieux.
Parfois, vous ressentez de la fatigue ou de l’agacement, c’est normal
Ce sont des sentiments souvent ressentis dans l’entourage. Ne vous sentez pas coupable : Il n’y a rien de plus normal face à cette maladie qui a été invité sans avertissement dans votre vie, et vous ne pouvez pas agir comme un robot tout au long de la journée. Un peu de temps en temps n’est donc pas étonnant, et est naturel, ne vous brouillez pas.
N’ hésitez pas pour demander de l’aide extérieure
Dans une situation ou votre personnel d’investissement est grand et confronté à toutes les exigences familiales, professionnelles et sociales à prendre en compte, il est légitime et souvent bénéfique de rechercher un soutien externe.
- Diverses associations, groupes de discours d’êtres chers tels que ceux organisés par la Ligue contre le cancer ou des plateformes d’écoute telles que Avec nos proches ou le partage comme My Breast Cancer Network vous permettront de vous exprimer librement. Des réseaux plus généraux sont également consacrés aux aidants naturels comme Attitude Caregiver. Vous pouvez également appeler votre médecin traitant, psychologue ou psychiatre pratiquant dans la ville. Il y a aussi des services de psycho-oncologie dans les centres de soins qui peuvent offrir des parents (aussi !) consultations remboursées. Demandez plus d’informations aux équipes de soins de santé.
Aération de la tête et changez vos idées en gardant une vie active en dehors de la maladie
Enfin, gardez à l’esprit qu’il est important de régulièrement « sortir » de la maladie, en maintenant l’activité de plein air et les loisirs. Prenez des « pauses », vivez le reste de votre vie aussi normalement que possible. Cela vous permettra de respirer, de continuer à vous ouvrir au reste de la vie et… à la fin, d’être beaucoup plus apaisé, plus fort et mieux écouter, dans les moments que vous consacrez à aider celui que vous aimez. Nous ne pouvons aider les autres que si vous êtes vous-même dans de bonnes conditions.